GPA : la série “Plus belle la vie” veut raconter son époque
- Youna RIVALLAIN
- 23 avr. 2020
- 1 min de lecture
Regardée par des millions de téléspectateurs, la série télévisée a suscité la polémique en mettant en scène la GPA. Les scénaristes s’expliquent.

Premier baiser entre deux hommes, premier mariage homosexuel, premier acteur transgenre, premier acteur trisomique...Plus belle la vie est une série habituée des thèmes de société. Dernier thème sensible en date : la gestation pour autrui (GPA). Début août dernier, le personnage de Céline Frémont, avocate homosexuelle et célibataire, annonce à son confident qu’elle a décidé de recourir à la GPA auprès d’une jeune femme française d’origine modeste. De son côté, Céline simule une grossesse et fait une fausse déclaration de naissance, avant de demander à la mère porteuse d’allaiter l’enfant. Alors que le gouvernement a rappelé sa volonté d’interdire la GPA en France mais a annoncé la publication prochaine de circulaire visant à reconnaître le père biologique d’enfants nés de GPA à l’étranger, ce choix de scénario est un scandale pour différentes associations féministes, qui s’unissent au sein de la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (CIAMS) pour signaler le feuilleton au CSA.
Comments