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Critique : La communauté

  • Photo du rédacteur: Youna RIVALLAIN
    Youna RIVALLAIN
  • 23 avr. 2020
  • 1 min de lecture

La Vie aime : un peu



Quand Erik, professeur d'architecture à l'université, hérite d'une grande maison dans la banlieue chic de Copenhague, au Danemark, il pense la vendre. Sa femme, Anna, présentatrice du journal à la télévision danoise, a une autre idée, dans l'air du temps en ce milieu des années 1970 : y inviter d'autres individus, pour former une communauté de biens et de personnes. S'agrège autour du couple et de leur fille Freja une petite troupe singulière : une hippie attachante, un jeune immigré émotif, un couple et leur enfant malade. Tous vivent ensemble, le tout dans une harmonie relative... Jusqu'au jour où Erik, sans trop résister, tombe sous le charme d'Emma, une de ses étudiantes. La femme trompée, persuadée que son mari a des besoins et qu'il est en droit de les satisfaire, propose à Emma d'intégrer la communauté et d'emménager dans la maison commune. Pour la journaliste commence le début d'une descente aux enfers qu'elle ne soupçonnait pas. Ayant lui-même grandi dans une communauté, le réalisateur s'est inspiré de ses souvenirs d'enfance pour conduire cette tranche de vie et d'histoire. Sous des aspects progressistes, ce film véhicule une vision misogyne de la sexualité : l'homme désire, la femme obéit et accepte... jusqu'à se sacrifier en silence et nier son propre droit au bonheur. Le scénario était alléchant, mais les personnages s'avèrent assez caricaturaux. On apprécie néanmoins le décor du film et la décoration de la maison, trèshygge(cet art de vivre danois basé sur le bien-être chez soi), qui ne manquera pas de donner des idées pour aménager son intérieur.

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© 2020 par Youna.

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